Rover a vécu son adolescence à New-York et séjourné quelques années à Beyrouth où il s’est frayé bien vite un chemin remarqué au sein de la scène locale en développant son propre matériau.
Stature imposante, voix aérienne, instrumentation élégante, il y a chez Rover quelque chose de singulier, comme un croisement inédit entre Interpol et les Beach Boys.
Après un premier LP, sorte de fulgurance électrique viscérale drapée d’un velours rouge suivi d’une première tournée de 200 dates couronnée par un disque d’or, l’artiste fait son retour en 2016 avec un nouvel opus.
Let It Glow s’impose dans la catégorie du concept album, revêche et long en bouche. C’est Bowie, Lennon et tous ceux qu’on voudra bien retrouver, un diamant brut qui brille dans le noir.
Ce deuxième disque oxymore est gorgé de chansons cristallines, rocailleuses, privilégiant les accidents, l’instinct et le laisser-aller. Le géant français s’affirme ici comme un véritable crooner glam, à la voix d’ange.

En première partie, direction l’univers musical papillonnant du coté du rock alternatif du groupe clermontois Krysalid. Le quatuor développe une ambiance électrique et noire avec des riffs
énergiques portés par de solides guitares, une section rythmique explosive et des textes sombres.