General Elektriks, c’est le projet du français Hervé Salters, qui depuis treize ans chahute les théories de la relativité musicale en même temps qu’il agite les foules. Entre pop, funk, soul et électro, sa musique est tout de suite identifiable.
Dans les années 90, il fut lié à Mathieu Chedid et Femi Kuti avant de s’expatrier à San Francisco puis à Berlin. General Elektriks a fait de ses itinérances géographiques et musicales une affaire d’explorations, son groove artisanal étant façonné par sa collection de claviers, clavecins et clavinets débusqués chez des antiquaires au fil de ses voyages.
To Be A Stranger, son quatrième opus sorti en janvier 2016, mixé par Mike Cresswell hisse les couleurs d’une électro soul personnelle et pointue. Ce nouvel album fait la part belle aux claviers funk, beats hip hop, mélodies pop et extravagances sonores dévoilant un univers nuancé où il fait bon se perdre.
Jeu de jambes et d’idées, du cortex à la voûte plantaire, de la terre à la lune et plus loin encore… félin et cérébral, To Be A Stranger sonne comme une ordonnance funk dont l’époque a bien besoin.

Brabalan, en première partie est un duo originaire de Clermont-Ferrand, finaliste Auvergnat du tremplin des Inouïs du Printemps de Bourges 2017.
Kévin et Pierre n’ont pas de barrières de genres, pas de concessions; tout s’offre à eux dans une démarche qu’ils veulent pure et concise. Tout semble pouvoir vivre ensemble : des riffs taillés à la pièce dans des médiums en contradictions, organiques comme numériques. Ils espèrent créer des réminiscences du passé; des mélodies qui sonnent comme des bribes d’émotions juvéniles — un retour aux longues après-midis fainéantes, sans ignorer les jours fendus de larmes.